Apple va mettre à jour son appareil après un dépassement du niveau d’émission d’ondes et un retrait de commercialisation en France


Apple va mettre à jour l’iPhone 12 en France dans les prochains jours, afin de se conformer aux normes européennes sur le niveau d’émission d’ondes et obtenir la levée du retrait de sa commercialisation en France, a appris, vendredi 15 septembre, l’Agence France-Presse auprès du géant californien et de Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé du numérique.

« Après discussions et comme demandé [mardi] par l’ANFR [Agence nationale des fréquences], le constructeur Apple m’a assuré qu’il mettrait en place dans les prochains jours une mise à jour sur l’iPhone 12 », a affirmé Jean-Noël Barrot. A défaut, le ministre avait déclaré qu’il était prêt à demander le rappel de tous les appareils de ce modèle.

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) avait demandé, mardi 12 septembre, à la société Apple de retirer du marché français l’iPhone 12. Cette décision fait suite au constat d’un dépassement des valeurs limites des ondes électromagnétiques émises et absorbées par le corps humain sur ce modèle commercialisé depuis la fin de 2020. S’agissant de l’iPhone 12, l’ANFR a relevé des niveaux atteignant 5,74 watts par kilogramme (W/kg), alors que la limite est fixée à 4 W/kg.

Une exposition probablement inoffensive

« Nous publierons une mise à jour logicielle pour les utilisateurs français afin de tenir compte du protocole utilisé par les autorités françaises de régulation », a souligné un porte-parole d’Apple dans une déclaration distincte.

Au Monde, la société américaine assure que le dépassement est « lié à un protocole de test spécifique utilisé par les régulateurs français et non à un problème de sécurité. Depuis son lancement en 2020, l’iPhone 12 a été certifié et reconnu comme respectant toutes les réglementations et normes SAR applicables dans le monde entier ».

De fait, le dépassement de la mesure est probablement inoffensif. D’ailleurs, « la non-conformité détectée ne justifiait pas un rappel immédiat », assure l’ANFR. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « rien n’indique pour l’instant que l’exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité soit dangereuse pour la santé humaine ».

Le Monde avec AFP



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